L'annonce a été faite en juillet 2011 lors d’une conférence de presse organisée à la maison de la culture Ibn Khaldoun à Tunis, de la naissance de "l’Association tunisienne de culture Amazigh" qui a obtenu le visa légal, « un événement socio-culturel d’envergure », selon des observateurs.
Cette conférence de presse a été animée
par Khadija Ben Saïdane (présidente de l’Association), Lounis Belgacem,
président du congrès mondial Amazigh et deux représentants du dit
congrès, à savoir: Abderrazek Amadi, de Libye et Khaled Zerari, du
Maroc.
Khadija Ben Saïdane a indiqué que cette
association a été fondée en avril dernier dans le sillage du congrès
national Amazigh tenu à Matmata. Elle a ajouté que l’obtention du visa
légal constitue l’un des acquis de la Révolution tunisienne, rappelant
les restrictions et les ennuis causés par l’ancien régime qui a entravé
l’épanouissement de la culture Amazigh, la plus ancienne du pays, par
tous les moyens, dit-elle.
Les objectifs de cette association sont:
- Mettre en valeur le patrimoine civilisationnel Amazigh de la Tunisie, le développer et le faire connaître à l’intérieur du pays et à l’étranger, le valoriser et l’exploiter au service du développement intégral, notamment dans les régions amazighophones.
- Encourager les recherches, les études et la production se rapportant à la culture Amazigh, et organiser des évènements dans ce domaine.
- Relancer l’usage de l’écriture « Tifinagh » en tant qu’outil d’expression et de transcription graphique de la langue Amazigh.
- Préserver le cachet architectural de villages amazighs tunisiens et œuvrer pour qu’ils soient inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
- Sauvegarder les us et coutumes authentiques Amazighs en Tunisie et combattre l’image stéréotypée et les préjugés concernant les Amazighs
- Contribuer à la construction d’une culture tunisienne cohérente, basée sur la diversité, la différence et la participation, sans exclusion ni marginalisation.
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