Un
responsable de cette université affirme pourtant que tous les moyens sont mis
en place pour le début d’enseignement de Tamazight cette année pour la première
fois à Batna. Des enseignants ont été recrutés et des milliers d’étudiants sont
inscrit dans cette filière. Certains étudiants comptent même abandonner leur
filière pour s’inscrire dans le département de Tamazight. Mais le recteur et le
doyen de cette université attendent désespérément le feu vert du ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Un blocage qui
perdure.
La rentrée universitaire à Batna est perturbée cette
année. Les étudiants de l’université Hadj Lakhdar exigent l’ouverture du
département de l’enseignement de la langue et Tamazight, comme promis par le
ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche universitaire.
Dans un
communiqué rendu publique, signé par plusieurs associations culturelles et
organisations estudiantines locales, le doyen de la faculté de Batna a été
interpellé. Les étudiants de Batna et d’Oum El Bouagui menacent de recourir à
une grève dès dimanche prochain. Un responsable de cette université affirme
pourtant que tous les moyens sont mis en place pour le début d’enseignement de
Tamazight cette année pour la première fois à Batna. Des enseignants ont été
recrutés et des milliers d’étudiants sont inscrit dans cette filière. Certains
étudiants comptent même abandonner leur filière pour s’inscrire dans le
département de Tamazight. Mais le recteur et le doyen de cette université
attendent désespérément le feu vert du ministère de l’enseignement supérieur et
de la recherche scientifique. Un blocage qui perdure.
Les
étudiants de Batna estiment que ce ne sont que des bâtons dans les rues afin de
ne pas permettre l’enseignement de la langue de Massinissa. « Nous allons
occuper les bureaux administratifs et nous allons même fermer les départements
des autres langues enseignées au niveau de notre université. Tamazight est
notre langue maternelle et on veut qu’elle soit enseignée dans notre université
et en caractères latins pas en caractères arabes comme veut l’imposer le
pouvoir ».
Moussaoui R.
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