jeudi 3 octobre 2013

Les étudiants de Batna exigent l’enseignement de Tamazight à l’université



Un responsable de cette université affirme pourtant que tous les moyens sont mis en place pour le début d’enseignement de Tamazight cette année pour la première fois à Batna. Des enseignants ont été recrutés et des milliers d’étudiants sont inscrit dans cette filière. Certains étudiants comptent même abandonner leur filière pour s’inscrire dans le département de Tamazight. Mais le recteur et le doyen de cette université attendent désespérément le feu vert du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Un blocage qui perdure.


La rentrée universitaire à Batna est perturbée cette année. Les étudiants de l’université Hadj Lakhdar exigent l’ouverture du département de l’enseignement de la langue et Tamazight, comme promis par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche universitaire.
Dans un communiqué rendu publique, signé par plusieurs associations culturelles et organisations estudiantines locales, le doyen de la faculté de Batna a été interpellé. Les étudiants de Batna et d’Oum El Bouagui menacent de recourir à une grève dès dimanche prochain. Un responsable de cette université affirme pourtant que tous les moyens sont mis en place pour le début d’enseignement de Tamazight cette année pour la première fois à Batna. Des enseignants ont été recrutés et des milliers d’étudiants sont inscrit dans cette filière. Certains étudiants comptent même abandonner leur filière pour s’inscrire dans le département de Tamazight. Mais le recteur et le doyen de cette université attendent désespérément le feu vert du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Un blocage qui perdure.
Les étudiants de Batna estiment que ce ne sont que des bâtons dans les rues afin de ne pas permettre l’enseignement de la langue de Massinissa. « Nous allons occuper les bureaux administratifs et nous allons même fermer les départements des autres langues enseignées au niveau de notre université. Tamazight est notre langue maternelle et on veut qu’elle soit enseignée dans notre université et en caractères latins pas en caractères arabes comme veut l’imposer le pouvoir ».

Moussaoui R.